Archives des Articles - Page 6 sur 7 - DGAIE

DGAIE-DG002-1280x960.jpg

Renforcement des capacités, les règles de sécurité rappelées aux chauffeurs de la DGAIE
« La conduite rationnelle axée sur les règles de sécurité », c’est sur ce thème que les chauffeurs de la Direction Générale des Affaires Immobilières et de l’Equipement de l’Etat (DGAIE), principalement ceux du parc automobile de l’Etat, seront outillés.
La cérémonie d’ouverture de la formation a été présidée par Monsieur Karim NIGNAN, Directeur Général des Affaires Immobilières et de l’Equipement de l’Etat ce jeudi 05 septembre 2019 à Ouagadougou. Pour lui, le thème est plus que d’actualité au regard du contexte sécuritaire que traverse le Burkina Faso. Le Directeur Général a rappelé combien le chauffeur est indispensable dans la chaîne administrative et surtout à la Direction du Parc Automobile de l’Etat, où il contribue fortement au transport des hôtes de marque. Puis d’ajouter, que cette formation permettra aux bénéficiaires d’avoir une même compréhension de la gestion (entretien) de leur outil de travail (véhicule de l’Etat).
Monsieur Karim NIGNAN a invité les participants à la ponctualité, à plus d’assiduité et à une pleine participation aux échanges durant les deux jours de travaux pour l’atteinte des objectifs escomptés.
Le directeur du Parc Automobile de l’Etat, le Lieutenant-Colonel Karim TRAORE, à son tour, a expliqué le contenu de la formation qui porte entre autres sur la vérification journalière d’un véhicule, l’étude du tableau de bord d’un véhicule moderne, les précautions d’utilisation d’un véhicule équipé de turbo, la déontologie du conducteur, la connaissance d’un véhicule, la conduite d’un VIP, l’entretien et le dépannage d’un véhicule. Le décret N°2016-1056/PRES/PM/MINEFID/MITSUR du 11 septembre 2016, portant règlementation générale de l’utilisation des véhicules de l’Etat et de ses démembrements, est également au menu.
La fin de la formation est pour ce vendredi 06 septembre 2019.

DGAIE002-1280x960.jpg

Véhicules de l’Etat stationnés dans les administrations publiques et les garages privés, une vaste opération de retrait est lancéeLa Direction Générale des Affaires Immobilières et de l’Equipement de l’Etat (DGAIE), a lancé une vaste opération de retrait des véhicules de l’Etat stationnés dans les administrations publiques et dans les garages privés conformément aux textes en vigueur. En effet, sont concernés par cette opération, les véhicules stationnés pendant plus d’un (01) an dans les administrations publiques et plus de six (06) mois dans les garages privés.
L’opération est prévue dans la ville de Ouagadougou et dans les différentes régions. L’objectif est d’assainir le parc automobile de l’Etat à travers le recensement de tous les véhicules.
L’opération est en cours à Ouagadougou et la presse est aller faire le constat ce mercredi 4 septembre 2019.
Après Ouagadougou, le retrait des véhicules se poursuivra dans les autres régions.
Il faut rappeler qu’en 2018, la même opération a permis l’enlèvement et la réforme de 61 motos et de 198 véhicules.


burkina-armoirie.jpg

La Direction Générale des Affaires Immobilières et de l’Equipement de l’Etat a organisé au profit de son personnel, un atelier de formation sur les techniques de développement personnel.  L’atelier qui s’est tenu du 08 au 12 juillet 2019 à Ouagadougou, s’est déroulé à la grande satisfaction du formateur et aussi des participants.

Engagée dans une dynamique d’amélioration continue de ses prestations, la Direction Générale des Affaires Immobilières et de l’Equipement de l’Etat (DGAIE), a fait du renforcement des capacités de ses agents une priorité.

La preuve, trente et cinq (35) d’entre eux ont bénéficié d’une formation en développement personnel du 08 au 12 Juillet 2019 à Ouagadougou précisément sur le thème : « Comment croître mon niveau d’attitude pour croître mon niveau d’altitudes ».

A l’ouverture de l’atelier de formation, le chef de service des ressources humaines, Monsieur Soumahira OUEDRAOGO, représentant le Directeur Général, a invité les participants à plus d’assiduité et à une pleine participation aux échanges afin de trouver réponses à toutes les interrogations qui entourent ce thème.

A l’entame des communications, le consultant Sylvestre BASSONO, a expliqué que cette formation est un rendez-vous du donner et du recevoir. Pour commencer, il a procédé à une évaluation des altitudes passées et présentes des participants pour ensuite les expliquer les facteurs influant la construction de l’attitude. Selon M. BASSONO, « l’échec ou le succès est le résultat de notre attitude, voir notre comportement, car chaque personne a le potentiel en elle, il suffit de développer les idées positives et d’en faire un comportement ». Durant ces cinq jours, le formateur a concilié théorie et pratique pour une meilleure appropriation du contenu des communications par les bénéficiaires.  Une méthodologie qui a été positivement appréciée par l’ensemble des participants.

C’est sur une note de satisfecit général que l’atelier a pris fin le vendredi 12 Juillet 2019 avec le message du Chef de service des Ressources Humaines. Monsieur Soumahira OUEDRAOGO. Au nom du Directeur Général, il remercié le formateur pour sa prestation et aussi les participants pour l’intérêt accordé à ce thème. Il a invité les agents bénéficiaires de cette formation à mettre à profit les connaissances acquises dans l’exercice de leur tâche quotidienne pour une amélioration du service rendu par la DGAIE.

C’est sur cette note d’invite que Monsieur OUEDRAOGO a procédé à la clôture de l’atelier de formation au nom de Monsieur le Directeur Général.



La Direction Générale des Affaires Immobilières et de l’Équipement de l’État (DGAIE), a respecté la traditionnelle montée des couleurs ce mardi 7 mai 2019 à 7h 30mns  au sein de la structure  sise à Ouaga 2000. A travers cet acte patriotique, la  Directrice Générale, Madame Edith BELEM/ DAMIBA et ses collaborateurs, ont témoigné leur appartenance à la mère patrie,  en chantant en chœur l’hymne nationale du Burkina Faso.

La cérémonie a été officiée  par le Lt- colonel Karim Traoré, Directeur du parc automobile de l’Etat.

A l’issue de l’exercice, la Directrice Générale a saisi l’opportunité pour souhaiter un bon mois de jeûne aux musulmans. « J’espére que ce mois béni apportera grâces et clémence au Burkina Faso » a-t-elle dit. Elle a aussi et surtout invité l’ensemble du personnel à plus d’efforts dans le travail en vue de relever les défis après quatre mois de léthargie.


gouvernement-burkina-faso.jpg

COMPOSITION DU GOUVERNEMENT DU BURKINA FASO

LE PRESIDENT DU FASO,
PRESIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES

Vu la Constitution ;
Vu le décret n°2019 – 0004/PRES du 21 janvier 2019 portant nomination du Premier Ministre ;
Sur proposition du Premier Ministre ;

DECRETE

Article 1 : Le Gouvernement du Burkina Faso se compose comme suit :
1. Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants : Monsieur Moumina Chériff SY
2. Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale : Monsieur Siméon SAWADOGO
3. Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération : Monsieur Alpha BARRY
4. Ministre de la Sécurité : Monsieur Ousséni COMPAORÉ
5. Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Monsieur Bessolé René BAGORO
6. Ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur : Monsieur Paul Robert TIENDREBÉOGO
7. Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales : Monsieur Stanislas OUARO
8. Ministre de la Santé : Madame Léonie Claudine LOUGUE née SORGHO
9. Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement : Monsieur Lassané KABORÉ
10. Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation :Monsieur Alkassoum MAÏGA
11. Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Monsieur Séni Mahamadou OUÉDRAOGO
12. Ministre du Développement de l’Économie numérique et des postes : Madame Hadja Fatimata OUATTARA née SANON
13. Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement : Monsieur Remis Fulgance DANDJINOU
14. Ministre de l’Agriculture et des Aménagements
Hydro-agricoles : Monsieur Salif OUEDRAOGO
15. Ministre de l’Eau et de l’Assainissement : Monsieur Niouga Ambroise OUÉDRAOGO
16. Ministre des Infrastructures : Monsieur Éric Wendenmanegha BOUGOUMA
17. Ministre de l’Énergie : Monsieur Bachir Ismaël OUÉDRAOGO
18. Ministre des Mines et des Carrières : Monsieur Oumarou IDANI
19. Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière : Monsieur Vincent Timbindi DABILGOU
20. Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire : Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO née MARCHAL
21. Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat : Monsieur Harouna KABORÉ
22. Ministre des Ressources animales et halieutiques :
Monsieur Sommanogo KOUTOU
23. Ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes : Salifo TIEMTORÉ
24. Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat : Monsieur Maurice Dieudonné BONANET
25. Ministre des Droits humains et de la Promotion civique : Madame Maminata OUATTARA née OUATTARA
26. Ministre de l’Environnement, de l’Economie verte
et du Changement climatique : Monsieur Batio BASSIÈRE
27. Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme : Monsieur Abdoul Karim SANGO
28. Ministre des Sports et des Loisirs : Monsieur Daouda AZOUPIOU
29. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargé du Budget :
Madame Édith Clémence YAKA
30. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargé de l’aménagement du territoire : Madame Pauline ZOURÉ
31. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, chargé de la Décentralisation et de la Cohésion sociale : Madame Madiara SAGNON née TOU
32. Ministre délégué auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, chargé de la Recherche Scientifique et de l’Innovation : Monsieur Urbain Ibrahim COULIDIATI

Article 2 : Le présent décret sera publié au Journal Officiel du Faso.

Ouagadougou, le 24 janvier 2019

Le président du Faso Roch Marc Christian KABORE
Le Premier Ministre Christophe Joseph Marie DABIRE


President-du-faso2.jpg

Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur
Chers compatriotes
Au seuil de l’année 2019, je vous adresse mes vœux de santé et de prospérité, dans la paix et la cohésion sociale.
L’année 2018 qui s’achève a été entre autres marquée au plan national par la répétition des attaques terroristes sur notre territoire et la multiplication des revendications syndicales dans un contexte de reprise de la croissance économique que nous devons amplifier. J’exprime la reconnaissance de la Nation à tous les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur, ainsi qu’à toutes les victimes du terrorisme et ma solidarité avec leurs familles ainsi que mes vœux de prompt rétablissement aux blessés.
Il me plait de saisir l’occasion que m’offre ce message à la Nation pour saluer l’engagement et la détermination de nos Forces de Défense et de Sécurité dans l’exécution quotidienne de leurs missions. J’apprécie également la mobilisation des forces vives de la Nation, à travers nos régions, qui leurs ont spontanément manifesté leur solidarité et leurs soutiens.
La lâche attaque qui a eu lieu à Toéni ce 27 décembre, comme toutes les autres attaques terroristes nous interpellent sur l’impérieuse nécessité d’accélérer les réformes au sein des Forces de Défense et de Sécurité car, tout doit être mis en œuvre pour que le retour à la sécurité soit une réalité pour notre peuple.
C’est pourquoi, j’ai décidé, après délibération en Conseil des ministres ce matin, et conformément à l’article 58 de la Constitution, d’instaurer l’état d’urgence à compter du 1er janvier 2019 dans les régions de l’Est, du Sahel, et dans les provinces de la Kossi, du Sourou, du Koulpélogo, du Kénédougou et du Lorum. Au regard de la prolifération des groupes armés terroristes dans ces zones et de leur mode opératoire, les mesures envisagées dans le cadre de l’état d’urgence permettront à nos Forces de les combattre avec plus d’efficacité et de résultats.
Au titre du budget 2019, l’augmentation des crédits alloués à la défense et à la sécurité participe également de notre volonté d’améliorer leurs capacités opérationnelles.

Peuple du Burkina Faso
L’année qui s’achève a connu une effervescence sur le front social, essentiellement autour des préoccupations de la vie chère et des questions des rémunérations.
La mise en œuvre concertée des conclusions de la Conférence nationale sur le système de rémunération des agents publics que nous avons tant souhaité doit nous permettre d’assurer la maîtrise de la masse salariale et l’équité dans le traitement des agents publics, pour une meilleure prise en compte des aspirations fondamentales des populations.
Ces exigences de politique budgétaire sont incontournables si nous voulons créer les bases d’un Burkina Faso de progrès.
En ces moments difficiles pour notre pays, confronté à la menace terroriste, j’invite tous les partenaires sociaux à une trêve, en privilégiant le dialogue social pour la satisfaction de leurs plates-formes revendicatives. J’engage le Haut conseil pour le dialogue social et le Gouvernement, à prendre les dispositions pour entamer avec diligence, des discussions avec les partenaires sociaux, à l’effet d’apporter des réponses aux préoccupations des travailleurs, dans les limites des possibilités de nos ressources financières, de nos engagements et de la situation difficile que traverse notre pays.
C’est au regard de ces réalités et dans ce contexte où nous devons tous faire des efforts que j’ai donné les instructions au Premier ministre de prendre toutes les dispositions pour renforcer et élargir à toutes les personnalités et à la haute administration publique, les mesures destinées à réduire le train de vie de l’Etat.
En dépit des difficultés rencontrées ces dernières années, la situation économique du pays s’améliore sensiblement, grâce aux efforts des régies de recettes, aux investissements structurants et au dynamisme du secteur privé.
La bonne tenue des finances publiques est à poursuivre pour nous permettre de continuer à faire des bonds qualitatifs.
Cette même nécessité de préserver les intérêts de nos concitoyens nous oblige à apporter des réponses aux questions de justice et de lutte contre la corruption.
Les dossiers judiciaires du putsch de septembre 2015, de Norbert ZONGO et de Thomas SANKARA ont connu des évolutions notables. J’appelle les acteurs judiciaires, sur ces dossiers, à répondre à la quête de vérité et de justice de nos populations.
De même, il est de la responsabilité du Gouvernement de renforcer la lutte contre la corruption, la fraude et le blanchiment des capitaux. Des mesures énergiques seront prises pour mettre fin à ces fléaux qui impactent négativement le développement du pays.
Ce n’est qu’au prix de la constance dans nos efforts conjugués que nous pourrons bénéficier pleinement de tous les effets positifs de la croissance.

Peuple burkinabè
Au plan sous-régional et international, le rayonnement du Burkina Faso se consolide tant au niveau bilatéral que multilatéral.
A ce titre, je me réjouis de l’établissement des ambassades résidentes de l’Inde, des Pays-Bas et de l’Italie ainsi que de la reprise de la coopération avec la Chine.
Nous devons donc capitaliser les efforts qui nous valent la reconnaissance internationale afin de réussir la Présidence du G5 Sahel en 2019.
Cette reconnaissance internationale doit également nous motiver à redoubler d’efforts pour élargir la coopération et la solidarité avec les pays et partenaires techniques et financiers au profit des besoins de développement de notre pays.

Chers compatriotes
Le succès qu’a connu le premier forum de la diaspora burkinabè a permis de poser les jalons d’une réelle prise en compte de nos compatriotes vivant à l’extérieur dans notre processus de développement.
Ce fut pour moi une excellente occasion d’apprécier l’engagement de la diaspora en faveur du développement économique et social du pays.
C’est pourquoi des efforts ont été faits pour rapprocher l’administration burkinabè de notre diaspora, en ouvrant des consulats généraux dans certains pays.
L’année 2019 s’ouvrira avec un agenda très chargé en raison des nombreuses réformes à engager au plan politique avec l’adoption de la Constitution de la Vème République, et aux plans économique et social pour développer les capacités de résilience de nos populations. Ces reformes permettront également d’améliorer les performances des secteurs public et privé dans la mise en œuvre des plans et programmes de développement.
Au plan social, 2019 verra aussi l’opérationnalisation de la gratuité de la planification familiale afin de permettre à notre pays de mieux assurer la capture du dividende démographique conformément aux objectifs de développement durable.
Et je sais pouvoir compter sur l’engagement et la détermination des Burkinabè à construire le Burkina Faso de nos rêves partagés, de nos aspirations profondes et de nos ambitions communes.
En cette fin d’année, j’ai une pensée pour toutes les personnes hospitalisées ou affectées par la maladie et leur souhaite un prompt rétablissement.
J’exprime ma reconnaissance aux Forces de Défense et de Sécurité, à tous les personnels d’astreinte en cette nuit du 31 décembre ainsi qu’aux volontaires qui veillent sur la sécurité routière.
Je félicite les actrices et acteurs du monde rural dont l’ardeur au travail associée à la relative bonne pluviométrie nous a permis d’enregistrer les bons résultats de la campagne agricole écoulée.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes
J’ai l’intime conviction qu’unis et déterminés, nous traverserons ces moments difficiles.

Bonne et heureuse année 2019


President-du-faso.jpg

Message à la Nation de son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso, président du Conseil des Ministres, à l’occasion du 11 décembre 2018.

Manga, 10 décembre 2018.
Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes

La célébration du 58ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale m’offre l’agréable occasion de rendre hommage à notre peuple travailleur et de saluer la mémoire des bâtisseurs de notre nation, des martyrs et des héros nationaux.

Ces femmes et ces hommes de toutes conditions continuent de faire notre fierté et donnent du sens au combat que nous menons encore aujourd’hui pour réaffirmer notre dignité, notre unité, notre cohésion et notre indépendance.

Cette année 2018 aura été une année éprouvante pour notre pays au plan sécuritaire et si nous sommes restés debout, c’est bien parce que certains d’entre nous sont allés jusqu’au sacrifice suprême, pour défendre la patrie, dans cette lutte contre le terrorisme.

En cet instant solennel, je voudrais ici redire toute ma compassion aux familles qui ont vu les leurs tomber pour défendre la sécurité de l’ensemble des Burkinabè et l’intégrité de notre pays et exprimer toute ma solidarité aux blessés, aux veuves, et aux orphelins.

Je m’incline devant la mémoire de tous nos braves soldats tombés sur le champ de bataille pour défendre l’honneur et la fierté de notre peuple.

La nation tout entière leur est reconnaissante à jamais pour leur courage.

J’associe à cet hommage, toutes les victimes innocentes de cette barbarie terroriste, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés, civils et militaires.

A tous nos valeureux soldats qui sont mobilisés au quotidien, contre le terrorisme pour notre sécurité et pour la défense de l’intégrité du territoire, je réitère mes encouragements.

Peuple du Burkina Faso

Face à cette guerre que nous imposent les forces rétrogrades et obscurantistes, il nous faut faire preuve de solidarité et plus que jamais nous rassembler autour de l’essentiel.

Rien et absolument rien ne doit remettre en cause notre vouloir vivre-ensemble dans le respect de nos différences et de notre diversité.

Ce que nous célébrons aujourd’hui n’est autre que notre unité, notre identité collective, notre fierté d’appartenir à la même patrie qui forment le ciment de notre vivre-ensemble et forgent notre destin commun.

C’est fort de ces valeurs que nos devanciers ont fait face à l’adversité de tous ceux qui ont voulu entraver la marche vers la liberté et l’indépendance de notre peuple qui n’a jamais courbé l’échine.

A cet égard, j’ai une obligation à l’endroit de tous les enfants dont la scolarité connaît des perturbations du fait des menaces terroristes qui pèsent sur eux, sur leurs parents et leurs enseignants. Personne n’a le droit de s’attaquer à l’avenir de notre Nation, et je veillerai à ce que l’accès de tous les enfants à l’école soit assuré sur l’ensemble du territoire national.
Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes

Le thème qui a été retenu pour la célébration de notre fête nationale : « Bonne gouvernance, et équité sociale pour une nation forte et prospère » est une interpellation collective à un Burkina résolument tourné vers une gouvernance vertueuse qui assure à tous et à chacun l’équité, la justice et l’espoir.

L’atteinte d’un tel objectif pour lequel je me suis engagé avec vous passe nécessairement par un changement de mentalité et de comportement.

La culture de redevabilité et de transparence, les contrôles avec leurs corollaires de sanctions positives ou négatives la participation citoyenne, le dialogue inclusif, la prise en compte de nos valeurs culturelles positives socle de paix et de cohésion, seront la clé de notre succès.

Force est de reconnaître qu’en la matière des défis importants restent à relever, si nous voulons être en phase avec le besoin légitime de justice sociale et de transparence de notre peuple.

C’est pourquoi, j’engage le Gouvernement, les organisations de la Société Civile et chaque Burkinabè à assurer chacun sa part de responsabilité pour faire de la bonne gouvernance et de l’équité, des réalités concrètes aux plans politique, administratif et économique.

Je réaffirme avec force qu’aucune nation ne peut prospérer dans le désordre, l’incivisme et la corruption qui sont des fléaux qui fragilisent la cohésion sociale et les efforts pour un mieux-être pour tous.

De même, nous ne pourrons transformer profondément notre économie sans un minimum de culture de l’effort, du sacrifice, du patriotisme, de l’intégrité et du travail bien accompli.

Nous avons non seulement besoin d’un Burkina de paix et de progrès, mais aussi d’un Burkina prospère fondé sur un Etat moderne et démocratique.

Peuple du Burkina Faso

La célébration de la fête de l’Indépendance dans la belle Cité de l’Épervier m’offre l’occasion de traduire toutes mes félicitations et reconnaissances aux habitants et ressortissants de Manga et de toutes les provinces de la région du Centre-sud, le Zoundweogo, le Nahouri et le Bazèga. Certes c’est un honneur que d’abriter les festivités du 11-décembre, c’est également une grande responsabilité d’être le lieu d’où toute la nation renouvelle son engagement à vivre dans la bonne gouvernance.
Cette année encore, l’Etat a consenti d’importants efforts financiers pour permettre à la région de présenter un nouveau visage à travers de nouvelles infrastructures.

C’est l’occasion pour moi d’inviter les uns et les autres au bon entretien de toutes ces réalisations qui témoignent de notre volonté de faire toujours plus afin que partout, les fruits de nos efforts communs soient équitablement redistribués et impactent positivement les conditions d’existence des populations de nos villes et de nos campagnes.

Peuple du Burkina Faso

La célébration de notre accession à l’indépendance est une opportunité pour jeter un regard introspectif sur ce qui fonde notre identité, et notre communauté de destin.

En sacrifiant à cet exercice, nous nous rendons bien compte que nous avons encore de la ressource pour réaliser, progressivement, nos aspirations les plus profondes.

Mon engagement pour la Réconciliation Nationale reste intact et doit être fondé sur une exigence de Vérité et de Justice.

C’est en se soumettant humblement et courageusement à cette démarche pour préserver l’essentiel que nous pourrons aborder l’avenir avec encore plus d’optimisme.

Puissions-nous, en ce 58ème anniversaire de la fête nationale de notre pays, et dans ce monde en perpétuelle évolution où les défis se le disputent à l’adversité, pouvoir compter en plus de nos efforts conjugués, sur la divine providence pour garantir l’unité, la cohésion et la solidarité de notre peuple.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous !


pict2.jpg

La cellule de gestion des événements sociaux : une Assemblée Générale pour valider les nouveaux textes

La rencontre d’échanges initiée par le nouveau bureau, a eu lieu dans l’après-midi de ce 15 février 2018 en présence de la Directrice Générale, Madame Edith BELEM.
Dans un esprit de solidarité, de famille, le nouveau texte a été adopté à l’unanimité sous réserve de quelques amendements.
Et pour matérialiser cette solidarité, des présents en guise de souvenir ont été offerts aux 5 agents qui ont été décorés en 2017 et aussi à ceux qui quittent la structure soit pour une affection ou la retraite , au nombre de 11.

Le personnel a saisi cette opportunité pour réitérer à la Directrice Générale son engagement continu à l’accompagner au mieux pour la réussite de sa mission.
En retour, Madame Edith BELEM a marqué sa disponibilité à créer des conditions meilleures de travail dans la mesure du possible afin de favoriser l’atteinte des objectifs communs en cette nouvelle année.

Et c’est par une photo de famille que la rencontre a pris fin au grand bonheur de tous.

 


Contacts

Ouaga 2000
03 BP 7012 Ouagadougou 03 Burkina Faso


(00226) 25 49 94 18

info@dgaie.gov.bf